JEAN BART
Sous-Marins

ÉCOLE DE MISSILIER

ADMISSION A L’ÉCOLE DE MÉCANICIEN D’ARMES A TOULON

Photo prise devant un missile ( au dessus de nos têtes ). Mais ce qu'il faut remarquer... C'est l'obus juste à côté de nous (hauteur 2 mètres). Le Jean BART était équipé de deux tourelles de 4 canons de 380mm. Il ne fallait pas moins de 4 ou 5 gargousses de 50 kg de poudre pour envoyer cet obus à quelques 40 km. 



Le superbe Cuirassé JEAN BART

L’école des Missiliers/Torpilleurs était située à bord du superbe cuirassé "JEAN BART". Il était amarré à couple du destroyer "MONTCALM" qui abritait l’école de détection. Sur l'autre bord, venait s'amarrer l'Escorteur Rapide "LE BRESTOIS (F762 visible sur la photo du bas).

Quatre mois se sont écoulés à bord du Jean Bart pendant lesquels j’ai reçu des cours intensifs sur mon nouveau métier.Tout y a passé, mais ce que j’ai le plus retenu, c’est un fonctionnement procédural, en fait le seul moyen d’assurer la sécurité de tous à bord d’un bâtiment de la Royale. Je passe les détails sur les nombreuses matières qui ont jalonné cette période à la fin de laquelle j’étais breveté Matelot 1ère classe Missilier. J’avais l’insigne privilège de sortir major de promotion et de choisir mon affectation. Un peu jeune dans le métier, je choisissais d’embarquer à bord d’un 1200 tonnes de type Narval le sous-marin Requin, non sans avoir, pour la 4ème fois, signé et validé mon choix de devenir sous-marinier. 


J'avais reçu en 1er prix, ce livre de Jean DORST.

Plus de cinquante ans plus tard, il est non seulement toujours d'actualité, mais plus grave encore, il nous permet de voir que nous n'avons rien appris de la vie malgré le modernisme et la soi-disant communication, sinon que l'on subit l'incroyable, notre égoïsme. Mais là n'est pas la question, puisque de toute façon, ça ne changera rien, passons à la suite des événements, raisons pour lesquelles vous êtes sur cette page...